Transmission d'éléments chinois vers l'Occident Chengdu donne l'exemple

Updated: 2011-06-09 10:34

(chinadaily.com.cn)

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Quant à ce troisième festival du patrimoine culturel immatériel, il en est également très satisfait: « Les démonstrations et performances présentées lors du festival ont immédiatement permis aux spectateurs de comprendre tout de suite la signification et la valeur du patrimoine culturel immatériel. Elles ont aussi permis de susciter l'intérêt de ceux qui y ont assisté, de, transformer un sujet inconnu aux yeux des spectateurs, voir même négligé, en un sujet attrayant, un sujet qu'on a envie de connaître : là est l'importance de ce festival. En matière de promotion, ce festival est très réussi car il est en soi une publicité énorme, et aussi parce qu'il a fait naître au sein du public un sentiment vivant, un sentiment de proximité dont ils se souviendront. »

J'adore la cuisine relevée du Sichuan

Christo Kaftandjiev a particulièrement fait référence au patrimoine culturel de Chengdu : il est « vraiment très riche et a plein d'éléments à explorer ». Selon lui, ne serait-ce que voir comment sont confectionnées les broderies du Sichuan est déjà un spectacle impressionnant pour les visiteurs occidentaux. En outre, M. Kaftandjiev apprécie tout particulièrement l'opéra du Sichuan : « c'est vraiment magnifique ! »

Christo Kaftandjiev est impressionné par le développement de la Chine. « Prenons comme exemple des villes telles que Pékin et Shanghai, je trouve que ces villes sont très développées, elles n'ont rien à envier aux villes modernes des pays développés. » Bien que ce soit sa première visite à Chengdu, Christo Kaftandjiev nous avoue qu'il aime déjà beaucoup cette ville, « de beaux paysages, des gens sympathiques, un environnement culturel de qualité, et le plus important, une très bonne cuisine. » Le sourire aux lèvres, Christo Kaftandjiev nous déclare son admiration pour la cuisine (admiration née depuis le début de ses études de la culture chinoise), mais concède cependant ne toujours pas savoir cuisiner chinois. Mais « cette fois, à Chengdu, on m'a montré ce que c'est que la vraie cuisine chinoise, les meilleurs plats. ». « Aïe ! Ca pique! » ajoute-il avec une grimace. « C'est très piquant, mais j'adore. ». Notre intervenant bulgare continue en racontant qu'un jour, il a mangé par hasard un bol de nouilles à la sauce poivrée du Sichuan, nouilles qu'ils trouvent tellement à son goût qu'il ne put s'empêcher de retourner à ce restaurant pour en manger de nouveau. “ J'ai fini plusieurs bols gros comme ça, d'un coup!” dit-il avec une expression rieuse qui a fait rire tout le monde.